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Histoire du Bulldog anglais

Le bulldog anglais descend des Molosses du Tibet; il était utiliser pour combattre les envahisseurs romains puis les chrétiens dans les arènes, les ours... et les taureaux. (Bulldog: chien de taureau) 

En 1209, Lord Stamford, assista par hasard à la mise à mort d'un taureau par deux chiens appartenant à un boucher. Et c'est à cet instant que l'idée lui vînt d' organiser des combats : Le bull-baiting. Le taureau était attaché par les cornes à une corde elle même fixée à un poteau ou un anneau. Pour parer les assauts de ses assaillants, le taureau tentait de projeter le chien dans les airs en glissant une corne par en dessous. Pour éviter de se faire encorner les chiens approchaient quasiment en rampant.

Le bull baiting se répandit en Europe et fut pratiqué pendant plus de six siècles. C'est pendant cette période que le bulldog a sélectionné ses caractéristiques:

english bulldog anglais et Bull Baiting.
  1. Le corps près du sol pour éviter les cornes.
  2. La truffe en arrière pour pouvoir respirer sans lâcher prise.
  3. Les rides qui permettaient au sang du taureau de s'écouler sans aveugler le chien.

En 1835, le bull-baiting fut interdit et la race faillit s'éteindre. Mais quelques passionnés continuèrent son élevage et en 1864 un premier club de la race vit le jour. Ces amateurs savaient que la férocité et l'agressivité du bulldog n'étaient pas innés mais le fruit de la cupidité humaine. Bien sociabilisé, le bulldog est très attaché à ses maîtres envers lesquels il développe instinctivement un sentiment de protection, particulièrement envers les enfants. 









Standard de la race :

Utilistion : Chien de dissuasion et de compagnie.

Aspect général : Chien à poil lisse, trapu, plutôt près de terre, large, puissant, compact. Tête assez forte par rapport à la taille du chien. Aucun caractère ne doit être accusé par rapport aux autres au point de détruire l’harmonie générale ou de donner au chien une apparence difforme ou de gêner le mouvement. La face est courte, le museau large, tronqué et incliné vers le haut. La détresse respiratoire est un défaut éliminatoire. Le corps est court, bien soudé sans tendance à être obèse. Les membres sont forts, bien musclés, athlétiques. L’arrière-main est haut et fort mais un peu plus léger en comparaison de l’avant bâti en force. La femelle n’est pas aussi impressionnante ni aussi développée que le mâle.

Comportement / Caractère : Donne une impression de détermination, de force et d’activité. Vif, hardi, fidèle, digne de confiance, courageux, terrible d’aspect mais doué d’une nature affectueuse.

Tête : Vue de profil, la tête paraît très haute et courte de l’occiput à l’extrémité du nez. Le front est plat ; la peau du front et de la tête est lâche et finement ridée. Le front n’est pas proéminent et ne surplombe pas la face. Les saillies des os frontaux sont proéminentes, larges, carrées et hautes. Du stop, un sillon à la fois large et profond s’étend jusqu’au milieu du crâne et on peut le suivre jusqu’au sommet. La face, de l’avant des zygomatiques à la truffe est courte et sa peau est ridée. La distance de la commissure interne de l'oeil (ou du centre du stop, entre les yeux) à l’extrémité de la truffe n’est pas supérieure à la distance de l’extrémité de la truffe au bord de la lèvre inférieure.

Région cranienne : Crâne : Crâne fort. Vu de face, il paraît très haut de la commissure de la mâchoire inférieure au sommet du crâne, et, également très large et carré. Stop : Présence d’une dépression profonde et large entre les yeux.

Région faciale : Vus de devant, les différents traits de la face doivent être également équilibrés de chaque côté d’une ligne médiane imaginaire. Truffe : Truffe et narines grandes, larges et de couleur noire – en aucun cas de couleur foie ou rouge ou brune. Le sommet de la truffe est renfoncé vers les yeux. Les narines sont grandes, larges et ouvertes et présentent entre elles une ligne droite verticale, bien définie. Museau : Le museau est court, large, retroussé et très épais de la commissure de l'oeil à la commissure des lèvres. Le bourrelet derrière la truffe ne doit pas nuire au profil incliné de la face (« layback »). Lèvres : Les babines sont épaisses, larges, pendantes et très descendues, couvrant complètement la mâchoire inférieure sur les côtés mais non sur le devant. Elles rejoignent la lèvre inférieure devant et recouvrent entièrement les dents. Mâchoires/dents : Les mâchoires sont larges, massives et carrées. La mâchoire inférieure avance devant la mâchoire supérieure et se courbe vers le haut. Les six incisives sont rangées régulièrement entre les canines. Les canines sont bien séparées. Les dents sont fortes et solides ; elles ne sont pas visibles quand la bouche est fermée. De face, la mâchoire inférieure doit être centrée sous la mâchoire supérieure à laquelle elle est parallèle. Joues : Les joues sont bien arrondies et s’étendent latéralement au delà des yeux. Yeux : Vus de face, les yeux sont situés bas dans le crâne, bien éloignés des oreilles. Les yeux et le stop sont sur une même ligne droite perpendiculaire au sillon frontal. Ils sont très écartés mais leurs commissures externes sont à l’intérieur du contour des joues. Ils sont de forme ronde, de dimension modérée, ni enfoncés, ni proéminents ; ils sont de couleur très sombre – presque noirs – ils ne laissent pas voir de blanc (sclérotique) quand ils regardent droit devant. Absence de tare oculaire manifeste. Oreilles : Attachées haut – c’est-à-dire que le bord antérieur de chaque oreille, vu de face, rejoint le contour du crâne à l’angle supérieur dudit contour, de telle sorte que les oreilles sont aussi écartées que possible et qu’elles sont placées aussi haut et aussi loin des yeux que possible. Elles sont petites et minces. L’oreille en rose est correcte c’est-à-dire qu’elle se replie vers l’intérieur dans sa partie postérieure, le bord antéro-supérieur se recourbant vers l’extérieur et vers l’arrière, découvrant en partie l’intérieur du conduit externe de l’oreille.

Cou : De longueur modérée, très épais, puissant et fort à l’attache. Il est convexe dans son profil supérieur et présente beaucoup de peau lâche, épaisse et ridée dans la région de la gorge formant un fanon de chaque côté, de la mâchoire inférieure au poitrail.

Corps : Ligne du dessus : Le dos offre une légère déclivité juste derrière le garrot (sa partie la plus basse) d’où la colonne vertébrale remonte jusqu’au rein (dont le sommet est plus haut que le garrot) puis s’incurve à nouveau plus brusquement jusqu’à la queue en formant une arcure (appelée dos de carpe) qui est un trait distinctif de la race. Dos : Court et fort, large aux épaules ; le rein est relativement plus étroit. Poitrine : Large, arrondie latéralement, saillante et bien descendue. Côtes bien cerclées vers l’arrière du thorax. La poitrine est vaste et ronde et très haute, du sommet de l’épaule à la région sternale où elle rejoint le poitrail. Elle est bien descendue entre les membres antérieurs. Son diamètre est important. Elle est ronde derrière les membres antérieurs et non plate sur les côtés, les côtes étant bien arrondies. Ventre : Le ventre est rentré et non pas avalé.

Queue : Attachée bas, la queue part en saillie, plutôt droite, puis s’incline vers le bas. Elle est ronde, lisse et dépourvue de frange ou de poils rudes. De longueur modérée – plutôt courte que longue – épaisse à la base, elle s’amincit rapidement en une fine pointe. Elle est portée bas, sans courbe marquée vers le haut à l’extrémité. Elle n’est jamais portée au-dessus du dos.

Membres :

antérieurs : Les membres antérieurs sont très forts et solides, bien développés, bien écartés, épais, musclés et droits ; ils présentent un contour plutôt incurvé mais les os sont forts et droits et non arqués ou tors. Les membres antérieurs sont courts par rapport aux postérieurs mais pas au point de faire paraître le dos long ou de nuire à l’activité du chien et d’en faire ainsi un infirme. Epaules : Les épaules sont larges, obliques et bien descendues, très puissantes et musclées et donnent l’impression d’avoir été rapportées au corps. Coudes : Les coudes sont bas et bien détachés des côtes. Canons métacarpiens : Courts, droits et forts.

postérieurs : Forts et musclés proportionnellement plus longs que les antérieurs afin de relever le rein. Longs et musclés du rein au jarret ; partie inférieure courte, droite et forte. Grassets (genoux) : Ronds et légèrement écartés du corps. Jarrets : Les jarrets sont de ce fait rapprochés et les pieds postérieurs tournés vers l’extérieur. Les jarrets sont légèrement coudés et bien descendus.

Pieds : Les pieds antérieurs sont droits et tournés très légèrement vers l’extérieur, de taille moyenne et modérément ronds. Les pieds postérieurs sont ronds et compacts. Les doigts, compacts et épais, sont bien séparés, faisant saillir les jointures qui sont hautes.

Allures / Mouvement : Démarche particulièrement lourde et contrainte, le chien semblant marcher à petits pas rapides sur la pointe des pieds, les pieds postérieurs n’étant pas levés haut et semblant raser le sol. Quand le chien court, l’une ou l’autre des épaules est assez avancée. La correction des allures est de la plus extrême importance.

Robe :

Poil : De texture fine, court, serré et lisse. Il n’est dur que parce qu’il est court et serré (ce n’est pas un poil « fil de fer »).

Couleur : Robe unicolore ou « suie » (c’est-à-dire unicolore avec le masque ou le museau noir). Il n’y a que des couleurs uniformes (qui doivent être brillantes et pures), à savoir : rouge dans ses différents tons, fauve, fauve pâle, etc. bringé, blanc et robe panachée (combinaison de blanc avec l’une quelconque des couleurs précédentes). Les couleurs foie, noir, noir et feu sont absolument à écarter.

Poids : 25 kg pour le mâle et 23 kg pour la femelle.

Défauts : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien.

Les juges sont priés de respecter scrupuleusement ce standard et de tenir compte des défauts suivants : Bourrelet surplombant la truffe ou la couvrant en partie.

Défauts éliminatoires : Chiens en détresse respiratoire. Queue incarnée. Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié. N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.